Dimanche 3 juillet 2016

En ce dimanche 3 juillet je suis partie d'Arcueil-gare* par le train de 9h38, et arrivée sur le parvis de Notre-Dame à 9h53**. La cathédrale émergeait des marronniers, dans un grand soleil estival, et l'on sentait déjà, en cette heure matinale, que la journée serait très chaude.
Les touristes étaient en grande contemplation de cathédrale sur le parvis.

D'autres avaient compris comment resquiller à l'entrée, en se mettant dans la mauvaise file. C'était une matinée de faux-semblants. La conjonction de l'Euro de foot et des vacances estivales?

J'ai participé aux deux célébrations de 10h et 11h30, que j'ai trouvées d'une agitation inhabituelle. Des flots de touristes français et étrangers déferlaient dans l'édifice, et pas seulement en pourtour. Beaucoup s'installaient respectueusement sur une chaise, d'autres prenaient une photo puis repartaient. Un monsieur derrière moi disait à son épouse "si on ne comprend rien, on ressort" (il a tout compris, et même chanté). Certains repartaient, d'autres arrivaient et occupaient les places vacantes. C'est ainsi que, malgré ma présence à deux messes, je n'ai pas entendu l'Evangile du jour en entier. A chaque fois, un mouvement de personnes proches m'en a distraite. Il y eut aussi un incident de communion... Une matinée agitée.

Le livre d'Isaïe décrivait la prédilection divine pour Jérusalem, la lettre de Paul aux Galates était à la fois lumineuse et ésotérique, et l'Evangile (merci à la feuille liturgique de me le restituer en entier!) parlait de 72 disciples qui partaient en moisson, sans bourse, ni sac, ni sandales. 72 comme 8x9, 18x4, 12x6, ou 36x2? Ils partaient avec des consignes précises: apporter la paix, boire et manger, guérir les malades, s'ils étaient accueillis, et revenaient en ayant soumis même les démons.

Aux annonces, on nous rappela l'ordination des diacres et le départ prochain de plusieurs prêtres étudiants. Lors de la messe internationale, on nous fit part d'un concert de musique médiévale qui sera donné à Notre-Dame mardi 5 juillet à 20h30, curieusement absent de l'officiel des spectacles.

Je suis ressortie de la cathédrale vers 12h45*** Evidemment, il n'y avait pas de soleil estival, et la température était fraîche. Ma météo était utopique.

Sylvie